VIE DE SAINT JEAN LE RUSSE

”Notre saint Père Jean naquit dans un village de Petite-Russie, et grandit dans la piété et l’amour des saintes vertus. Parvenu à l’âge adulte au temps de la guerre russo-turque (1672-1681), il fut enrôlé dans l’armée du tsar. Capturé par les Tatares [Probablement avec S. Pachôme d’Oussaki (7 mai)], il fut vendu à un Turc, officier de cavalerie, qui l’emmena dans sa patrie, Prokopion, en Cappadoce. Contrairement à beaucoup de ses compagnons de captivité, qui abjuraient le christianisme, saint Jean résistait aux propositions et aux coups de son maître, en disant qu’aucun tourment ne pourrait le séparer de l’amour du Christ. Il ajoutait : « Tu es maître de mon corps, mais pas de mon âme. Si tu me laisses libre d’accomplir mes devoirs religieux, c’est avec promptitude que j’obéirai à tes ordres. C’est avec plaisir que je reposerai dans ce coin de ton écurie, en pensant au Christ qui a considéré la crèche de Bethléem comme un lit royal; je supporterai sans murmure tes coups de bâton, comme le Seigneur endura les coups des soldats. Je suis prêt à endurer les plus grands et plus effroyables tourments, si tu veux m’y soumettre, mais je ne renierai jamais le Christ ». Ces paroles pleines de ferveur chrétienne, ainsi que sa conduite chaste et humble, changèrent le cœur et les sentiments de l’officier turc à son égard. Il cessa de le tyranniser et ne l’obligea pas à renier sa foi.

Commis au soin des chevaux, Jean habitait un coin sombre de l’écurie, et lorsque son maître sortait dans la bourgade à cheval, il devait le suivre à pied, comme un esclave. Le bienheureux acceptait cependant avec reconnaissance cette condition avilissante et glorifiait Dieu de l’avoir ainsi délivré de l’apostasie. Sans chaussures, été comme hiver, vêtu de guenilles, et prenant un peu de repos sur la paille ou le fumier, comme le Juste Job, Jean n’en continuait pas moins ses exercices de piété, et il passait des nuits entières, en prière, à genoux sur le parvis de l’église voisine dédiée à saint Georges. Il acceptait sans murmure les insultes et les moqueries des autres esclaves, et se mettait volontiers à leur service. Ces sacrifices et combats vertueux ne restèrent pas sans effets bénéfiques pour son maître, qui devint le plus riche et le plus respecté des habitants de la ville. Ayant décidé d’entreprendre le pèlerinage à la Mecque, prescrit à tout pieux musulman, ce dernier parvint à la ville sacrée après un long et pénible voyage. Quelques semaines après son départ, sa femme invita parents et amis à un grand dîner, afin que les convives expriment leurs vœux pour l’heureux retour de son époux. Comme Jean entrait dans la salle pour y servir un plantureux riz pilaf, la maîtresse de maison s’exclama : « Comme son maître se serait réjoui, s’il avait été ici pour manger avec nous ce met dont il est si friand! » Jean, s’étant recueilli quelques instants en une prière silencieuse, demanda à sa maîtresse de lui donner un plat garni de ce pilaf, pour l’envoyer à son maître à la Mecque. Comme tous les convives se gaussaient, la maîtresse de maison lui donna un plat de riz en souriant. Jean se retira alors dans l’écurie et éleva la prière suivante vers Dieu : « Que Celui qui, autrefois envoya le prophète Habacuc à Babylone pour apporter de la nourriture au prophète Daniel, dans la fosse aux lions (Dan. 14, 33 sv.), exauce aussi ma prière et fasse parvenir ce plat à mon maître! » Puis il retourna dans la salle du banquet et annonça que le plat était arrivé à destination. Tout le monde éclata alors de rire, en l’accusant de s’en être gavé en secret. Cependant, quand le maître rentra de voyage, rapportant avec lui ce plat vide orné de ses initiales, et raconta qu’il l’avait trouvé, garni d’un délicieux pilaf, un soir en rentrant dans sa tente, tous les habitants de la maison furent saisis de stupéfaction et, invoquant Allah, ils commencèrent à témoigner honneur et grand respect à l’esclave chrétien. On lui proposa de lui rendre la liberté et de lui donner une chambre plus digne, mais saint Jean refusa, disant qu’il préférait rester dans le coin sombre de l’écurie, où il pourrait mieux glorifier Dieu. C’est ainsi qu’il vécut pieusement, pendant plusieurs années.

Lorsqu’il tomba malade, il demanda qu’un prêtre lui apportât la sainte Communion. Mais le prêtre, craignant de transporter ouvertement la sainte Communion dans la maison d’un musulman, la cacha dans une pomme qu’il offrit au saint. C’est ainsi que saint Jean reçut le viatique de la vie éternelle, et il s’endormit en paix, pour obtenir la glorieuse liberté des enfants de Dieu, le 27 mai 1730. Trois ans plus tard, un vieux prêtre et d’autres chrétiens virent plusieurs fois dans la nuit une colonne de feu qui descendait du ciel sur le tombeau du saint. Ils ouvrirent la tombe, et trouvèrent son corps incorrompu, exhalant une suave odeur. Ils le transportèrent alors avec grande allégresse dans l’église de Saint-Georges, et le déposèrent dans une châsse, sous l’autel. Dès lors les précieuses reliques accomplirent d’innombrables miracles pour les chrétiens de Cappadoce, et même pour des musulmans. Lors du pillage du village par les troupes d’Osman Pacha, en 1832, les reliques furent jetées au feu par les soldats turcs. Mais elles restèrent inaltérables et le saint apparut au milieu des flammes, menaçant les soldats impies. Les Turcs effrayés abandonnèrent tout leur butin et s’enfuirent du village. Une autre fois, le saint apparut pour retenir de ses deux mains le toit de l’école grecque qui s’écroulait, et il sauva ainsi les vingt enfants qui se trouvaient à l’intérieur. Lors de l’expulsion des Grecs d’Asie Mineure (1922), les chrétiens de Prokopion transportèrent avec eux en Grèce, au village de Nouveau-Prokopion, dans l’île d’Eubée, ces saintes reliques, comme leur plus grand trésor. Saint Jean y est depuis vénéré comme une source inépuisable de guérisons et de bénédictions, pour tous ceux qui l’approchent avec foi.

Source : https://foi-orthodoxe.fr/vie-des-saints/juin/venerable-pere-jean-le-russe-confesseur-et-thaumaturge

LES MIRACLES DE SAINT JEAN LE RUSSE

En 1912, la Nouvelle-Prokopion fut ravagée par une épidémie meurtrière. La médecine traditionnelle ne parvint pas à enrayer la catastrophe. Mais les habitants de Prokopion ont Saint Jean le Russe !

Ainsi, Kyriakos Kindapoglou écrivit dans une lettre à Dionysos :
« Je crois au saint thaumaturge. La dernière litanie sainte sauvera la ville. »

Les chrétiens, ainsi que les Turcs, recevaient de l’huile de la lampe du saint, de l’eau bénite et des fragments du vêtement de ses saintes reliques en guise de bénédiction dans l’église du Juste Jean le Russe.

De plus, beaucoup de ceux qui sont venus ont essayé son chapeau et sa ceinture et, avec foi, sont devenus témoins de miracles.

Voici quelques témoignages officiellement enregistrés.

Alice Isaakidou, une anecdote sur l’eau bénite :
« …Dans l’église du Saint, des bassins d’eau bénite étaient placés au sol, sous les reliques du Saint. Cette grande bénédiction accomplissait des miracles. Par exemple, l’eau était un excellent remède contre les maladies des yeux ; c’était un médicament unique. On l’utilisait également pour asperger les vignes, les fruits, les maisons et les entrepôts. »

Efstathios Hadjiefthimiadis confirme les propos de son compatriote :
« …Les Turcs croyaient aux vertus curatives de l’eau bénite de l’église Saint-Jean-le-Russe. Ils y amenaient leurs malades pour se laver, ainsi que leurs enfants souffrant de fièvre, de maux de tête, de douleurs oculaires, etc. »

Et ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan des témoignages de l’aide apportée par le juste Jean de Russie à tous ceux qui se tournent vers lui : le saint ne tient compte ni de la nationalité, ni de l’âge, ni du sexe, ni de la religion de ceux qui viennent. Il aide tout le monde !

Basé sur des documents du site Web oir.gr

Source :   @dmitralsy

Le visage de saint Jean le Russe est sur le mur d’une maison. Comment ?

Dans la première quinzaine de septembre 1965, Stella, fille d’Anastasios Papafragas, agriculteur de 54 ans, blanchissait une pièce de sa maison. Soudain, pendant les travaux, elle fut prise de peur : elle vit le visage d’un homme apparaître sur le mur.

Après avoir raconté à ses proches ce qu’elle avait vu, elle a remarqué que l’image qui apparaissait présentait de beaux traits du visage et un doux sourire.

Le père et le frère de la fille, ainsi que les voisins qui ont accouru en réponse à l’appel de Stella, ont reconnu Saint Jean le Russe – c’est son visage qui est apparu sur le mur de la maison.

Les villageois furent stupéfaits, la ville sous le choc, et le vicaire, le père Dimitris, ainsi que le chef de la police furent immédiatement informés du miracle. L’information fut ensuite transmise à l’archidiocèse et au commandant de la gendarmerie, et le village commença à attendre les visiteurs.

Les invités de marque sont arrivés et ont également vu l’image apparaître sur le mur de la maison. Cependant, ils n’ont pas exprimé leurs conclusions.

Entre-temps, la salle de la ferme est devenue un lieu de pèlerinage : les habitants de tous les villages voisins voulaient voir le visage de saint Jean le Russe qui apparaissait sur le mur.

Le métropolite Grégoire de Chalcis a exhorté à la prudence face à une vénération excessive de telles apparitions et a autorisé la construction d’une chapelle à côté de la maison. La construction a pris beaucoup de temps, et ce n’est que le 8 octobre 1978 que l’église dédiée à Jean le Russe a été consacrée par le métropolite Chrysostome Ier de Chalcis.

Dieu est merveilleux dans ses saints !

Basé sur des documents du site Web oir.gr

Source :   @dmitralsy

Comment Saint Jean le Russe a soulagé un violent mal de tête

Vous avez probablement entendu cette histoire, qui circulait de chat en chat sur Messenger. J’ai décidé de la traduire en texte. C’est plus simple comme ça.

Un homme a commencé à avoir des maux de tête quotidiens pendant un certain temps. De violents maux de tête. Pourquoi n’est-il pas allé chez le médecin ? Combien de personnes se présentent à la clinique avec une telle « absurdité » ? Notre héros, apparemment, pensait que ça passerait tout seul.

Mais la douleur persistait. Un soir, au travail, la douleur devint si intense que l’homme ne put rien faire. Il s’allongea. Il réussit même à s’endormir.

Et dans ce demi-sommeil, saint Jean le Russe vient et dit :

« Ne t’inquiète pas, je vais te guérir. »

Le jeune homme était pratiquant, mais jusqu’à ce jour, il ignorait l’existence d’un tel saint. Il parcourut Sotchi, mais resta longtemps sans trouver l’image du saint dont il avait rêvé. Finalement, ses recherches furent fructueuses : l’icône fut retrouvée dans la cathédrale Saint-Vladimir.

L’homme acheta une icône de saint Jean le Russe, lut la Vie du Confesseur et commença à lire l’Acathiste au juste. La douleur disparut. Bien sûr, il y a de la douleur, mais pas plus souvent ni plus intensément que pour les autres. Un miracle ? J’en suis sûr.

Dieu est merveilleux dans ses saints !

Comment Saint Jean le Russe est allé aider les soldats russes

Au début de la Première Guerre mondiale, une histoire incroyable s’est produite à Prokopion, en Cappadoce : les reliques incorruptibles du saint ont disparu de l’église construite en l’honneur du juste Jean le Russe.

Bien sûr, c’est une catastrophe : la disparition d’une relique sacrée est un événement extraordinaire. Un coupable a été identifié et une enquête a été ouverte contre l’un des ministres de l’Église.

Mais le saint refusa de punir un innocent. Le juste Jean le Russe apparut à une pieuse vieille femme et lui demanda de faire savoir aux autorités que le clerc n’était pas responsable de la disparition des reliques miraculeuses.

Alors, à qui la faute ? Personne : saint Jean raconta à un paroissien qu’il était allé soutenir les soldats russes dans une guerre terrible :

« Je suis parti en Russie pendant 2 ou 3 jours pour bénir les armes russes en vue de la bataille contre les ennemis… »

Résultat : trois jours plus tard, saint Jean le Russe est revenu et ses reliques ont été à nouveau « déposées » dans le sanctuaire de l’église qui porte son nom.

Basé sur des matériaux du livre d’E. Balashova.

Source

N’aie pas peur !

Au milieu des années 1940, la Grèce était déchirée par la guerre civile. Mais là où étaient conservées les reliques intactes de saint Jean le Russe, il n’y eut pas d’effusion de sang.

Pourquoi?

On dit que les gens pieux de ces années-là ont vu l’image de notre saint bien-aimé dans le ciel et ont entendu la voix d’un guerrier russe :

« N’aie pas peur ! N’aie pas peur ! »

On pense que l’intercession du saint a sauvé l’Eubée du Nord des conflits fratricides : saint Jean le Russe a aidé à plusieurs reprises ceux qu’il aimait à trouver la paix.

Basé sur des matériaux du livre d’E. Balashova.

Source

Elle n’était pas d’accord…

J’aimerais partager mon histoire d’aide divine à travers les prières de saint Jean de Russie. Je devais rédiger une thèse pour un ami, mais des circonstances familiales m’en ont empêché.

Elle refusa tout refus et continua d’insister pour obtenir sa coopération. Ne sachant que faire, elle demanda au saint de l’aider par la prière.

J’ai ensuite reparlé à mon amie et lui ai expliqué la situation. Curieusement, elle a tout compris et tout accepté, non sans regrets. Et le soir même, elle m’a annoncé qu’elle avait résolu le problème : une amie à elle lui rédigerait son devoir.

Ainsi, grâce aux prières de saint Jean le Russe, Dieu m’a aidé, ainsi que la jeune fille à qui j’avais promis d’écrire ce journal. Elle craignait de ne pas trouver un bon écrivain.

Extrait d’une lettre de Yu., 2023

Mobilisés : Une rencontre avec les prières de Saint Jean le Russe

e suis actuellement en poste au 148e bataillon de reconnaissance de la 144e division de fusiliers motorisés à Smolensk. Je vis à la caserne, comme tout le personnel. Avant de partir, j’ai emporté le paquet d’icônes que vous m’avez donné. Mais depuis plusieurs jours, je n’ai pas eu l’occasion de les donner à qui que ce soit, car tous les soldats sont occupés par un entraînement intensif au combat pendant la journée, et le soir, la caserne est remplie de bruit, de vacarme, de jurons, de fumée, etc. Bref, pas de temps pour la prière…

Je commençai à me sentir un peu découragé et me demandai : « Comment est-ce possible ? Vais-je vraiment ne pas remettre les saintes reliques à nos soldats et ne ramener personne à la raison ? » Je m’approchai de la fenêtre et, comme toujours en pareille situation, sortis l’icône de saint Jean de ma poche de poitrine et commençai à prier le prêtre pour qu’il m’aide et me guide.

Après avoir terminé mes prières, je me préparais pour l’exercice suivant quand soudain, quelqu’un m’appela du fond de la caserne ! Soudain, parmi les cent cinquante soldats mobilisés, j’aperçus mon compatriote, un cosaque du village voisin, Vitia Ouriadnikov. Ma joie fut immense.

Nous nous sommes serrés fort dans les bras. Je le connaissais déjà comme chrétien fervent. Il m’a raconté qu’il avait aménagé un coin prière au bout de l’unité et qu’il avait rassemblé autour de lui trente soldats fidèles. Les prières du matin et du soir y étaient lues. Il ne manquait que des icônes.

Bien sûr, je leur ai donné toutes les icônes que j’avais apportées et deux livres que j’avais trouvés à l’église Znamenskoïe. Les garçons étaient ravis, car ils connaissaient Ivan le Soldat Russe.

C’est ainsi que saint Jean le Russe me conduit et m’instruit sur le vrai chemin.

Source :  https://www.fir.ru/pomoshch-svyatogo/pisma-prislannye-v-fond/pismo-v-fond.html

Comment Saint Jean le Russe a aidé à trouver une fille

Cette histoire, qui date du XIXe siècle, connaît une fin triste, mais elle est révélatrice : saint Jean le Russe répond aux demandes de tous ceux qui se tournent vers lui. Et peu importe la couleur de peau ou la religion, l’amour est universel.

Ainsi, en 1874, une jeune fille des descendants d’Aga, propriétaire du captif russe Jean, disparut. Les recherches restèrent vaines et les parents, affligés, se tournèrent vers saint Jean pour obtenir de l’aide. Ce n’était pas une coïncidence : la famille du chef militaire turc vénérait et continuait de vénérer son « veli ».

Pour renforcer leur appel au saint, les parents se sont tournés vers un prêtre orthodoxe avec une demande de prier pour leur bébé saint Jean le Russe.

La sainte répondit : cette même nuit, la mère de la jeune fille disparue vit tout ce qui était arrivé à sa fille. Dans un rêve lucide, elle vit la jeune fille kidnappée par un mendiant turc. Elle la dépouilla d’abord de ses bijoux et de ses beaux vêtements, puis de sa vie.

Une mendiante cacha un enfant assassiné dans sa cheminée. Terrifiée, elle réveilla aussitôt son mari et ses voisins. Se précipitant vers la maison du criminel, les parents virent tout ce qui était apparu à leur mère dans son rêve…

L’histoire est basée sur des documents provenant du site Web  https://1pk.gr/ .

Quand tu as mal à l’oreille…

J’ai reçu une lettre demandant de l’aide de Saint Jean de Russie. Je la partage avec l’autorisation de l’auteur.

Il y a un peu plus de deux semaines, une jeune fille s’est retrouvée complètement bouchée à l’oreille. Le mal de tête et l’inconfort général qu’elle ressentait étaient si intenses qu’il est difficile de les décrire en quelques mots ; quiconque a déjà vécu cela sait de quoi je parle.

Comment ? Pourquoi ? La cause de ce malaise reste encore aujourd’hui un mystère.

Que dois-je faire ? Un rinçage ? Ça n’a rien donné. Devrais-je consulter un médecin ? Oui, mais de nos jours, comme vous le savez, tous les médicaments ne sont efficaces que pour une seule maladie ; on ne peut pas se contenter d’un rendez-vous.

La jeune fille décida alors de reporter sa visite à la clinique et se tourna vers Celui qui guérit les maladies les plus graves : Dieu. Et vers saint Jean de Russie, un secours rapide dans les situations difficiles.

La douleur s’est atténuée. Une semaine plus tard, il n’y avait plus aucune trace du bouchon très dense : l’oreille était propre !

Un miracle ? L’auteur de la lettre est convaincue qu’il s’agit bel et bien d’un miracle, par la grâce de Dieu et les prières de saint Jean de Russie. Je suis d’accord avec elle.

Merci à Dieu pour tout !

Le village abritant les reliques de saint Jean le Russe, en Eubée, a été miraculeusement préservé de l’incendie par la pluie

Le village abritant les reliques de saint Jean le Russe, en Eubée, a été miraculeusement préservé de l’incendie par la pluie

Le métropolite de Chalcis Chrysostome a publié le communiqué suivant, au sujet du village de Neon Prokopion, situé à une centaine de kilomètres d’Athènes, où reposent les reliques de saint Jean le Russe et qui a été épargné par l’incendie : « Hier soir (6.8.2021) a été donné l’ordre d’évacuer Neon Prokopion, en Eubée, tandis que le feu faisait rage descendait du nord dans la direction de Mantoudi et Neon Prokopion. Des ambulances et des bus transportaient les gens qui devaient quitter leurs foyers et qui ont été accueillis dans l’hôtellerie des pèlerins du sanctuaire dédié à saint Jean le Russe. La recommandation a été alors donnée aux prêtres du sanctuaire, les pères Nicolas Vernezos et Dimitri Paterakis de revêtir leurs épitrachiles et de porter en procession, dans le village, les icônes de saint Jean le Russe et des saints Constantin et Hélène, en demandant l’aide du ciel. Ils étaient suivis par les quelques hommes qui étaient restés pour lutter contre l’incendie. Le lendemain, vers 5h, un nuage est apparu au-dessus de Neon Prokopion, et, miracle, il a commencé à pleuvoir ! ‘Monseigneur’, se sont écrié au téléphone, très émus, les deux prêtres, ‘Il pleut, il pleut ! Il a commencé à pleuvoir ! » Jusqu’à présent, le village de Neon Prokopion est intact, la lutte contre l’incendie continue dans les environs et plus loin continue. Nous communiquons cela pour la gloire de Dieu, sans aucun commentaire, pour que nous prenions tous courage, puisque nos saints luttent à nos côtés ». Saint Jean le Russe naquit dans un village de Petite-Russie en 1690 et fut enrôlé dans l’armée impériale pendant la guerre russo-turque. Il fut capturé par les Tatares et vendu à un Turc, qui l’amena à Prokopion en Cappadoce. Refusant d’abjurer sa foi chrétienne, il passa toute sa vie dans l’écurie de son maître, dans la piété et la prière. Il décéda le 27 mai 1730. Trois ans plus tard, un vieux prêtre et d’autres chrétiens virent plusieurs fois dans la nuit une colonne de feu qui descendait du ciel sur le tombeau du saint. Ils ouvrirent la tombe, et trouvèrent son corps incorrompu, exhalant une suave odeur. Ils le transportèrent alors dans l’église Saint-Georges et le déposèrent dans une châsse, sous l’autel. Dès lors les précieuses reliques accomplirent d’innombrables miracles pour les chrétiens et pour les musulmans de Cappadoce. Lors de l’expulsion des Grecs d’Asie Mineure (1922), les chrétiens de Prokopion transportèrent les reliques avec eux en Grèce, au village de Neon-Prokopion, dans l’île d’Eubée, devenu un grand lieu de pèlerinage. Les reliques du saint sont toujours intactes et vénérées, accomplissant de nombreux miracles.

Sources :  1 (dont la photographie),  2